Vaincre le perfectionnisme de manière créative

Comment vaincre le perfectionnisme de manière créative ?

Votre évaluation de cet article

Dans cet article, je me penche sérieusement sur mon propre cas de perfectionniste invétérée. Je vous propose une liste d’actions ainsi qu’un exercice pour vous aider à sortir de cette manie épuisante qu’est le perfectionnisme.


Pourquoi je croyais qu’être perfectionniste était une qualité ?

Souvent, durant les interviews professionnelles, il m’est demandé de lister mes défauts et mes qualités. A cela je répond fièrement comme qualité que je suis une perfectionniste. En effet, j’aime que le travail soit bien fait, que je ne lâche pas un rapport sans que je ne l’ai relu plusieurs fois à la recherche de fautes d’orthographes, que les sources soient bien indiquées, que le message soit bien tourné, etc, etc…

Je dis cela toujours fièrement car j’aime montrer à mon prochain employeur que je suis quelqu’un qui aime aller au bout de chose. Je tente de lui montrer ainsi qu’il pourra compter sur moi pour lui apporter la vue la plus objective et éclairée sur le projet dont je suis en charge. J’aime qu’on puisse compter sur mon travail.

En tout cas, quand je dis que je suis perfectionniste, c’est tout cela que cela sous-entend !

Sauf que… cela ne m’a pas toujours desservi d’être perfectionniste…

Pourquoi je suis devenue ma pire ennemie à cause de cela !

En m’enfermant dans ce comportement, au début, cela me donnait cette assurance que tout serait contrôlé et géré. Rien ne serait laissé au hasard.

Petit à petit, ce comportement est passé de ma situation professionnelle à mes activités personnelles et à ma vie en général. Il fallait que tout soit parfait, sinon tout était gâché. Le moindre détail foiré était source de tristesse, de culpabilité pour moi. Je m’enfonçais toute seule et me rendais très malheureuse. Je pensais que si je ne faisais pas les choses parfaitement, elles seraient automatiquement mauvaises, à refaire et seraient mal perçues des autres. Cela me détruisait intérieurement.

J’ai pris conscience de cela récemment suite à un scan corporel. J’ai ressenti comme une blessure intérieure très douloureuse. En effet, mon besoin de perfection sabotait mon enthousiasme et mes propres initiatives en permanence ! Je n’arrivais pas à avancer sereinement. Je m’éparpillais et m’épuisais en définitive.

Cela me rendait terriblement malheureuse dans cette situation. Je me suis rendue compte aussi que je perdais en plus mon énergie pour de petits détails (à peine perçu des autres d’ailleurs) et surtout je perdais mon temps ! Beaucoup de temps pour juste faire bien et être bien perçue des autres.

Depuis j’ai pris conscience de cela, j’ai mis en place une série d’action que je vous partage ci-dessous. Je sais aussi que cela prendra du temps de changer ce comportement mais je sais que j’y gagnerai en sérénité à terme !

Stop au perfectionnisme !
Et si j’arrêtais de vouloir être parfaite ?

Les conséquences d’être perfectionniste :

Voici la liste des conséquences que j’ai pu noter durant cette phase de prise de conscience :

  • Perte de motivation. Atteindre mes objectifs devenait tellement long que je perdais ma motivation
  • Impact sur ma productivité. Et bien oui, vu que tout devenait plus long à faire et bien j’en faisais moins que prévu.
  • Difficulté relationnelle. Evidemment puisque je suis exigeante avec moi-même, je vais donc naturellement (et inconsciemment) exigeante envers les autres.
  • Source de stress qui est la conséquence des 3 premiers points de la liste.

La liste de petits trucs pour limiter les dégâts :

Prendre conscience de cet état d’esprit et lister les conséquences

Il est impératif de prendre conscience de cet état d’esprit car c’est le premier pas vers une réelle transformation. Il est important aussi de prendre conscience des conséquences négatives sur soi mais aussi sur les autres personnes qui nous entourent. Posez vous la question « Ai je fait du mal à quelqu’un à cause de mon perfectionnisme, à cause de mon exigence ?« . Quels sont les autres conséquences par rapport à votre vie ? à vos objectifs ?

Il est important aussi de bien prendre conscience que cela n’engendre pas toujours (et d’ailleurs très rarement) des conséquences graves.

Définir mon temps de travail pour toutes les tâches

Si je vois que je n’ai qu’une heure pour faire une activité, alors je considère que je ferai cette activité en 1 heure. Je prend conscience que je n’ai que cette heure là et donc je me concentre activement pour avoir fini au bout d’une heure. Après 1 heure, je ne serai peut être pas satisfaite à 100% du résultat néanmoins, j’apprends à lâcher prise… et très souvent, ce que j’ai fait en 1 heure est largement suffisant !

Demander de l’aide aux autres :

Dans certaines situations, au lieu de me lancer tête baissée dans une N ième relecture d’un document, je demande à quelqu’un de confiance de regarder mon document et me dire si il est suffisamment travaillé. Cela permet de s’arrêter de chercher les points améliorés et de se concentrer sur l’essentiel du message.

M’arrêter à 80% de réalisation :

Sachant qu’atteindre les 100 % me fera perdre beaucoup de temps pour un résultat à peine mieux que les 80% réalisés.

Mettre la règle de Pareto en pratique :

Faire 20% d’action pour 80% de résultat. Si une action me demande plus de temps que prévu, j’ai pris l’habitude de me demander si c’est parce que je cherche encore à parfaire l’action ou si c’est dû au fait que je l’ai mal estimée et donc je dois revoir mon objectif à la baisse.

Par exemple, peut être que je me fixerai de finir d’écrire mon livre en 1 heure sauf que mon livre était loin d’être « finalisable » en 1 heure. J’apprends à accepter la situation. Je reconnais que j’ai manqué de jugement objectif sur le résultat par rapport au temps qui me restait. J’accepte et je me projette un nouveau moment dans mon agenda pour finaliser/ avancer sur mon livre.

Parfois, ce n’est pas que le perfectionnisme qui est la cause de notre perte de temps ou d’énergie. Cela peut être dû à la mauvaise planification (ou l’enthousiasme exacerbé de voir une action terminée). Cela finit aussi par nous décourager tout autant.

Est ce que cela a une valeur ajoutée ?

Lorsque je réalise une action et que je suis tentée de relire/refaire, je m’arrête et me demande « Est ce que cela aura une valeur ajoutée de faire cela en plus? » Cela fait suite à la règle de Pareto. Est ce que l’action que je m’apprête à faire en plus engendrera un résultat conséquent ?

Souvent, c’est non, alors je lâche prise et je finis la tâche en cours.

Si c’est oui, je me demande pourquoi j’ai besoin de faire cette tâche supplémentaire. Si ma réponse fait référence à mon besoin d’être acceptée et appréciée des autres, alors je fais un bon en arrière me permettant de prendre de la hauteur sur la situation. Ai je vraiment besoin de plaire aux autres ?

Je suis humaine (et donc imparfaite) comme tout le monde !

J’arrive de plus en plus à prendre du recul sur mon imperfection. En définitive, qui voudrait vivre / travailler avec une éternelle insatisfaite d’elle même ?

L’exercice créatif que je vous propose de faire :

Voici ci-dessous un tableau reprenant l’essentiel de l’article que vous pouvez télécharger ici.

Maintenant à vous !

Faites l’exercice pendant plusieurs jours et partagez-moi à info@successcreativewoman.be le tableau rempli pour votre objectif actuel ainsi que vos ressentis et je me ferai un plaisir de vous faire un retour rapide 🙂

Et si vous réalisiez une création avec la technique du Tangling ? Qu’est ce que cela vous apporterait en plus ?

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